Faux clashs et poudre de perlinpinpin… Quand les stratégies deviennent ridicules [News]
Le « bad buzz » est une stratégie marketing qui consiste à propager une fausse information dans le but de créer une réaction vive NÉGATIVE chez les lecteurs. Cette information sera tellement critiquée qu’elle deviendra éventuellement virale. Il s’agit une technique maintenant bien connue des artistes gabonais qui en usent et surtout en abusent depuis quelques temps.
C’est dans ce contexte que notre confrère Waze Music s’est exprimé sur sa page Facebook pour dénoncer cette pratique qui sur le long terme nuit plus à l’appréciation d’un son auprès du public qu’à son succès.
Si la mayonnaise avait pris pour Créol, 2MJ et BIG BOSS J.O.J.O. pour la sortie de Bougie 144, il semblerait que depuis les tentatives de rééditer l’exploit semblent échouer. Il faut comprendre qu’à force de crier au loup, le public s’est lassé d’être pris pour un idiot qui plonge à chaque mensonge, utilisons le mot adéquat, des artistes gabonais. Aussi, pour cette dernière tentative c’est Sly’A qui en paie les frais.
Il est vrai que cette jeune artiste gabonaise très talentueuse a du mal à satisfaire complètement son public depuis son atterrissage chez AFJ et que sa direction artistique peut sembler discutable. Jeff-Patrick Ekomy, chroniqueur et infographiste, en parlait chez BadGyal Magazine, il y a quelques semaines. On pourrait donc penser qu’une stratégie s’imposait pour reconquérir sa fanbase (ou l’élargir) qui ne cesse de lui demander des sorties, peu convaincue par des titres comme « Fire Game ».
« Secouer » est un titre plutôt interessant ! Une fois le bad buzz mis de côté, et avec un peu de lucidité, la proposition de Sly’A accompagnée par SLR Sossa, son ancien producteur, est osée. En effet, le style musical choisi qui se rapproche des rythmes bikoutsi (Cameroun) est inattendu, surprend mais est agréable dans l’ensemble. Le gros bémol de ce titre est son refrain qui ne donne pas vraiment envie de « s’enjailler ». Bien au contraire, il passe tellement inaperçu dans le son qu’il donne une sensation de longueur dont on aimerait se passer très vite. Serions-nous influencés par le raz-le-bol cité plus haut ? Possible. Il est clair en tout cas que l’influence de la stratégie est bien là et la sensation de déception quant au résultat aussi… On parlera de contre productivité. C’est dommage.